Performance “Estamp(i)e” – samedi 13 juillet 2013

hazerbroucq

Samedi 13 juillet 2013 à 16 h
Avec Hubert HAZEBROUCQ
Cie Les Corps Éloquents
Dans le cadre de l’exposition “L’ORIGINE DU MONDE” d’Alain Boulerot
Tarifs : au chapeau

Estamp(i)e, performance solo conçue en résonance avec l’exposition d’Alain Boulerot, est directement inspirée par le bâtiment qui l’accueille, forteresse médiévale transformée en lieu d’art, dont l’architecture allie la simplicité fonctionnelle, défensive, et une puissante opposition formelle entre le circulaire et l’orthogonal de chacune des tours.

Cette opposition sera thématisée dans les deux volets de la performance, l’un dans la salle haute de la tour ronde, volume clos, couvert, minéral, lisse et proportionnée, et l’autre dans la cour et son mur sans apprêt, aveugle et rectiligne, entre terre et ciel, découpant et séparant des espaces ouverts.

Il s’agit de poursuivre mon exploration de la reprise, de la variante, de la différence dans la répétition, de la réinterprétation des thèmes et des matériaux, autant que de la superposition des dualités. Je m’appuie pour cela sur l’idée de ré-affectation, qui renvoie à la réutilisation, avec une contrainte formelle, d’éléments conduisant à leur détournement ou à l’attribution d’une nouvelle perception, d’un nouvel affect, produisant une surimpression ou révélant un palimpseste, traces qui se transforment en promesse d’inconnu.

Estamper : Broyer – fouler aux pieds – piétiner – demeurer en place – forger – imprimer – marquer.
Estampe : Outil servant à estamper (en bijouterie, chaudronnerie, poterie…) – Image obtenue par l’impression d’une plaque de cuivre ou de bois gravée, parfois destinée à illustrer un texte…
Estampie : air à danser, instrumental ou chanté, danse pratiquée du XIIe siècle jusqu’au XIVe siècle – (terme d’architecture) corbeau, pierre pour soutenir les poutres.
Aucune trace chorégraphique ne subsiste pour les danses médiévales nommées estampies, et toute danse proposée sous ce nom est au gré d’une mémoire réinventée. La musique en est structurée par le redoublement de phrases, la première fois finissant par une formule intitulée « ouvert », et la seconde par une formule appelée « clos ».